Episode 2, Saison 2 - Deviendra Grand
Après la dinde aux marrons, cap sur 2025. L'occasion d'une édition sur les "quêtes parallèles". Cela vous servira peut-être dans la définition appliquée de vos résolutions annuelles.
Hello tout le monde !
J’espère que tout va bien pour vous et que votre moral se porte mieux que mon foie.
Deuxième édition de cette nouvelle saison… avec du retard. J’ai l’impression de passer mon temps à m’en excuser donc je ne vais pas m’épancher là dessus.
Aujourd’hui épisode monolithique.
Une seule thématique : celle des quêtes parallèles.
Mais de quoi diable veut-il bien parler avec ses “quêtes parallèles” me direz-vous.
Je vous explique.
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Pour écouter l’enregistrement audio (largement plus détaillé que la version écrite)
Voir sa vie comme un jeu vidéo.
Imaginez votre vie comme un vaste monde ouvert, où chaque jour serait une quête à accomplir.
Voir sa vie comme un jeu vidéo.
C’est ce que j’aime souvent faire.
La société nous pousse souvent à nous concentrer uniquement sur la quête principale, celle qui nous définit aux yeux des autres : une carrière, un projet ambitieux, un objectif de vie que nous poursuivons avec acharnement.
Mais comme dans les jeux vidéo, la quête principale n’est qu’une partie de l’histoire.
Il y a aussi ces petites missions annexes, ces détours imprévus, parfois insignifiants, qui enrichissent l’expérience, qui la rendent plus vibrante, plus dense.
C’est cette idée des quêtes parallèles qui m’a interpellé.
Et c’est le sens de cette édition. C’est parfait ça tombe au moment de la rédaction de vos résolutions pour cette nouvelle année qui s’annonce.
Au départ, dans les premiers mois, je consacrais tout mon temps à WeiD, comme si rien d’autre ne pouvait exister. Je vivais WeiD, je rêvais WeiD.
C’était WeiD mais ça aurait pu être autre chose. J’ai toujours été assez extrême dans mon investissement dans mes projets.
En prépa ,j’étais la définition même du bourrin : pas vraiment de talent mais une discipline énorme.
Et pourtant, j’ai fini par comprendre qu’un tel investissement, aussi total soit-il, risquait de m’étouffer. WeiD ne pouvait pas se vivre comme ma prépa (…. oui, je sais, c’est paradoxal…).
Le paradoxe, c’est que pour réussir pleinement dans une quête principale, il faut savoir s’en détacher.
Les quêtes parallèles ne sont pas des distractions, mais des leviers. Elles nous permettent de respirer, de réfléchir autrement, et parfois même d’enrichir notre quête principale de manière inattendue.
Et vous, quelle est votre quête principale ?
Celle qui donne du sens à vos journées, qui structure vos décisions, et vers laquelle, consciemment ou non, vous orientez vos efforts ?
Prenez un instant pour y réfléchir.
Peut-être est-ce un projet professionnel ambitieux, une passion artistique, ou une ambition personnelle, comme fonder une famille ou atteindre un objectif de santé.
Maintenant, posez-vous cette question : quelles sont vos quêtes parallèles ? Ces détours, souvent discrets, qui enrichissent votre chemin principal. Elles ne sont peut-être pas évidentes au premier regard, mais elles existent, dans ces moments où vous apprenez, où vous explorez, où vous vous redécouvrez.
Et si c’étaient elles, finalement, qui donnaient toute sa profondeur à votre quête principale ?
C’est ce que j’explore dans cet épisode 🙂
Pourquoi avons-nous besoin de ces détours ?
D’abord, elles nous libèrent de cette obsession du résultat. Lorsqu’un seul projet concentre toutes nos attentes, chaque difficulté devient une montagne, chaque échec, une chute vertigineuse.
Les quêtes parallèles viennent équilibrer cette pression. Elles nous rappellent que nous sommes bien plus que nos projets : un être humain, complexe et multiple, capable de s’épanouir dans des sphères diverses.
Demain, si WeiD s’arrête pour une raison ou une autre : je ne perds pas ma personnalité. Je suis autre chose que simplement cela. C’est non négligeable… en tout cas d’en avoir conscience et de l’exprimer.
Elles sont aussi une source intarissable de créativité. Combien d’idées naissent d’un contexte différent, d’une expérience inattendue ? Steve Jobs, étudiant la calligraphie sans savoir qu’elle deviendrait un élément clé du Macintosh. Léonard de Vinci, oscillant entre l’art et la science, trouvant dans l’un des solutions pour l’autre.
Pour ma part, je vois souvent des ponts inattendus entre mes projets.
Je développe tout cela avec un format beaucoup plus authentique dans la version audio. N’hésitez pas à aller écouter.
Mais ces quêtes parallèles, ce sont aussi des moments de légèreté et de plaisir. Elles permettent d’échapper à la monotonie, de contrer cette lassitude qui finit parfois par s’immiscer dans nos ambitions les plus nobles. En variant les activités, en jonglant avec des projets différents, on redonne de l’élan à l’ensemble.
Paradoxalement, c’est en prenant un peu de distance qu’on avance mieux.
Mon exemple personnel : le sport.
Cette année, ma quête parallèle, c’était le sport.
Pas de manière préméditée, mais comme un chemin qui s’est ouvert à moi presque par hasard.
Tout a commencé en Suède, avec Marie, lors de la première année de WeiD… pour en savoir plus je vous invite à écouter l’épisode.
Dans l’édition audio je retrace ma découverte de la course à pied de ces premiers footing jusqu’à finir mon premier marathon l’année dernière, une des expériences les plus intenses de ma vie.
Un mot pour conclure.
Merci à tous pour vos retours sur le premier épisode (autant les retours positifs que négatifs).
Je vais apporter plus de structure tout en gardant cet esprit brut, authentique, qui fait, je crois, la force de ce podcast.
En espérant être plus assidu pour 2025 :)
Bon réveillon à tous !
A +
Simon
PS : Veuillez m’excuser par avance pour les typos, mots oubliés, etc. Officiellement elles sont volontaires pour voir si vous lisez bien eheh.
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